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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 15:25

chemin

 

Seuls les lecteurs habitants outre-mer peuvent l’ignorer: la sécheresse qui sévit sur le pays depuis le début du printemps n’a pas eu d’équivalent depuis plus d’une génération. Desséchée par la chaleur du soleil, le vent et le manque presque total de précipitations, l’herbe est devenue rare dans les prés broutés par les ânes.
Considérant que la mairie de la commune sur laquelle se trouve situé le plus gros de mon élevage allait continuer à broyer l’herbe des accotements, qui se trouve dès lors perdue pour tout le monde, j’ai entrepris d’envahir l’espace public en laissant mes bêtes aller fourrager dans le chemin qui mène aux parcelles que j’occupe.
La technique est toute simple et ne demande que quelques minutes de mise en place: une fausse clôture tendue en travers de la route limite l’espace qui va être brouté, et est suffisante pour dissuader les ânes d’aller voir au delà.
La végétation de bord de chemin est d’une variété appréciée par les animaux, qui engloutissent une masse de nourriture supérieure à la normale dans ces conditions, comme s’ils avaient compris qu’il fallait profiter de  chaque sortie, d’une durée limitée, pour s’attaquer aux herbes folles.
Ce principe ne fait que renouveler une très ancienne coutume qui consistait, pour les propriétaires d’ânes trop pauvres pour acheter de la terre, de profiter de tous les espaces en jachère pour faire brouter, à la belle saison, leurs animaux attachés à des piquets.
Nous espérons tous une pluie en quantité suffisante, dans les semaines à venir, pour permettre de faire reverdir les prés, mais, dans le cas contraire, l’expérience de faire manger par des herbivores des surfaces habituellement broyées pourrait être étendue pour permettre à certains éleveurs de trouver un peu d’herbe fraîche.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 09:00


Voici un comportement observé à plusieurs reprises lors de brûlis de végétation sèche ou de feux de débris de jardin. Plusieurs de nos ânes, loin de craindre les flammes, semblent au contraire s’exposer à la fumée, souvent en présentant leur arrière-train, sans paraître particulièrement incommodés, au point qu’il faut souvent les éloigner pour éviter que des escarbilles ne les atteignent. La distance entre le foyer et l’animal est quelquefois telle qu’il semble improbable que ça soit la chaleur qui l’attire, surtout quand l’opération se déroule en été. On penchera plutôt pour une action chimique de la fumée sur la robe des animaux, avec un possible effet insectifuge -les parties que l’âne présente au feu sont souvent les plus sensibles aux attaques des insectes. Je recommande donc, en restant vigilant, de laisser les animaux s’approcher des petits écobuages. Sans qu’on puisse dire avec certitude le bienfait qu’en retirent les ânes, il serait dommage de les priver de l’opportunité de suivre leur instinct.


 
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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 08:23


J'ai testé pendant tout l'hiver un nouveau type de litière inspirée des pratiques de certains éleveurs bovins qui broient une partie de leurs haies pour étaler les copeaux de bois dans leurs étables. 
J'ai ainsi profité de la taille des bords de route initiée par les services de l'Equipement avec un lamier et un puissant broyeur à végétaux. Le broyeur rejette sur les bas-cotés des tas de matériaux hachés qu'il suffit de ramasser et de mélanger dans les écuries avec la litière de paille classique. Le résultat a été tout à fait convainquant. Les copeaux de bois ont la faculté d'absorber les urines et de neutraliser les odeurs beaucoup plus longtemps qu'avec un paillage traditionnel. L'économie de paille est intéressante et le produit final peut être composté au même titre que le fumier.
Un détail à surveiller toutefois. Certaines essences comme l'acacia sont presque imputrescibles et se compostent beaucoup plus lentement que des arbres comme le saule ou le frêne. Le compost ainsi obtenu risque de rester granuleux et fermente plus lentement qu'avec du simple fumier.
Attention bien entendu aux lieux de ramassage des copeaux: certains arbustes toxiques peuvent avoir été broyés et représenter ainsi un danger pour les animaux.
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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 11:08

Le cas ne s'est présenté que deux fois dans notre élevage. Tout à fait au début de l'aventure, Tara, notre première ânesse, a trouvé une faille dans les clôtures et est partie vagabonder dans la nature, oubliant derrière elle son ânon. Cette bête produisait du lait en quantité, si bien qu'au moment où les deux animaux furent remis ensemble, les mamelles étaient si engorgées que la mère ne put qu'éloigner son ânon par des ruades pour éviter la douleur de la traite. Notre vétérinaire nous conseilla de séparer les deux animaux, ce qui imposa un sevrage à quatre mois à une petite ânesse qui pût être remise avec sa mère au bout de quelques jours, et dont l'alimentation fut soutenue avec des granulés.

La situation actuelle est beaucoup plus triste. Il y a une quinzaine de jours est tombée sur un sol rendu glissant par la pluie Pelaudine, une jeune femelle suitée d'un ânon de quatre mois. La pauvre bête, de faible constitution après un accident de naissance, n'a jamais pu se relever malgré les soins prodigués par notre vétérinaire. L'euthanasie était la seule solution pour respecter la dignité de l'animal. Pelaudine est partie pour toujours, laissant une petite orpheline complètement perdue sans sa mère.

Nous avons fait le choix de ne pas privilégier la petite Utah et de la laisser dans le groupe des femelles adultes et juvéniles - elles sont sept - pour qu'elle acquière rapidement un statut à part entière dans le troupeau. L'extraordinaire qualité de ces animaux une fois encore est démontrée par l'adoption collective de l'orpheline par le lot entier, qui ne l'a jamais rejetée et qui l'intègre en douceur dans le clan.

Utah bénéficie bien entendu d'un régime alimentaire adapté à sa situation, avec des compléments nutritifs indispensables à sa survie aux portes de l'hiver. La voir suivre les femelles adultes, braire et ruer pour protéger sa pitance est un immense soulagement pour nous.

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7 août 2008 4 07 /08 /août /2008 07:19

Dans les derniers jours de gestation d'une ânesse, l'éleveur se pose invariablement la question de savoir quand se produira la naissance de son futur ânon, quelquefois par simple curiosité, le plus souvent pour avoir l'esprit tranquille et être sur place pour intervenir en cas de soucis. D'où recherche de l'expérience des "anciens" ou de littérature spécialisée pouvant apporter un embryon de réponse. Il semble qu'en ce domaine, les références soient assez contradictoires.

En règle générale, les manuels spécialisés précisent que les ânes naissent plutôt la nuit, et que les femelles cherchent à s'isoler, voire à se cacher pour mettre bas. J'ai pu il y a quelques semaines débattre avec des éleveurs américains qui pronostiquent des mises-bas plus nocturnes que diurnes. Sur foi de tels éléments, et pour ne pas risquer la santé de mes animaux, j'ai mis un nombre très élevé de fois mon réveil sonner en pleine nuit, fait un grand nombre de kilomètres sous la clarté de la lune et des étoiles, pour arriver dans un pré où les ânesses me regardaient avec une visible curiosité, rien ne semblant se passer de particulier. A part quelques cas incertains, je ne recense à ce jour qu'une seule naissance de nuit (nous avons su que le travail était en cours grâce aux bruits des efforts de la mère, à quelques mètres de la maison), la grande majorité des heureux événements se réalisant à la lumière du jour. Il est donc flagrant qu'un décalage est perceptible entre l'idée générale que le public peut se faire sur la question et mon vécu d'éleveur.

Il n'est pas facile d'expliquer cette contradiction, surtout en l'absence de statistique crédible sur le phénomène. On peut penser à un phénomène local, lié à l'addition de hasards. Mon élevage repose essentiellement sur deux souches par les femelles, mais les mâles ont largement ouvert l'horizon génétique. Il n'est pas impossible que mes deux femelles de départ aient transmis à leurs filles des dispositions propres à ânonner plutôt de jour. L'hypothèse est invérifiable. Plus intéressante est la distinction entre le jour et la nuit, parce que plusieurs de mes animaux ont vu le jour à l'aube et au crépuscule, et c'est peut-être sur cette nuance que se jouent les choses. Confrontée dans un débat sur un forum d'éleveurs anglophones, cette question a peut-être trouvée une réponse toute simple grâce à la remarque d'une texane, qui parlait de différence de latitude et de longitude. Si la longitude peut difficilement être mise en cause, la notion de latitude me semble beaucoup plus pertinente. Les éleveurs américains, nombreux, expérimentés et bien équipés en moyens de communication (l'éternelle question du savoir est de connaître l'origine d'une information, et il n'est pas impossible qu'inconsciemment nous relayions des connaissances d'outre-Atlantique dans nos conversations d'éleveurs) travaillent dans un pays méridional que nos régions (le Texas est à peu près à la même distance de l'équateur que la Mauritanie).

La durée du jour et de la nuit s'y équilibre beaucoup plus que chez nous, l'aube et la tombée de la nuit étant plus courts qu'en Europe de l'Ouest. Or, nous savons que la fertilité des ânesses est influencée par la durée de l'ensoleillement quotidien, et que le printemps et l'été sont les périodes où les chaleurs sont les plus fécondes, donc où se produisent le plus de naissance - les gens qui s'acharnent à faire saillir leurs bêtes dès le mois de février ont à mon avis plus en tête le soucis de s'en débarrasser chez les étalonniers le temps de faire une coupe de foin que de vraiment recaler le cycle de leurs naissances, mais ceci est un autre débat. Il est donc logique que nos ânons naissent dans la période de l'année où les nuits sont les plus courtes, ce qui peut suffire à expliquer les différences de point de vue d'un continent à l'autre, et peut-être entre celui d'un savant en ânes nourri de littérature technique, et celui d'un éleveur de terrain.

Je me permettrait donc au lecteur qui visiterait cet article d'être vigilant à l'heure du marchand de sable et celle du laitier, s'il souhaite assister à la naissance d'un de ses ânons.

La question enfin de l'ânesse qui se cache pour mettre bas est loin d'être elle aussi tranchée. La même mère peut, d'une année sur l'autre, s'enfoncer dans un buisson de ronces et d'églantier pour se délivrer, ou faire voir le jour à son bébé en plein milieu d'un pré, sans se soucier, en apparence, de présence humaine. J'ai passé cette année plus d'une heure à arpenter un champ en quête du lieu de naissance d'un petit mâle que je venais de trouver tout mouillé tétant sa mère (encore une naissance à l'aube) pour découvrir la poche sur un tas de crottin en plein milieu de l'abri. Des chiffres, ou des témoignages de naisseurs, seraient appréciés pour approfondir ce sujet.

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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 22:02


Il y a quelques jours, je traitais sur ce blog de la question des végétaux toxiques abandonnés par négligence ou fainéantise par des jardiniers du dimanche dans des lieux où s'alimentent des équidés. J'ai eu hier la désagréable de surprise de découvrir, en remaniant une clôture électrique, dans une partie du pré dans laquelle je vais rarement, un abandon de déchets de taille de jardin comprenant, dans un sac poubelle et en vrac sur le sol, des coupes de bambou et d'un arbuste non identifié. Le volume correspond au contenu d'une petite remorque. La chance a voulu que je trouve ces détritus avant les ânesses qui paissent sur place et que je puisse les éliminer. 

Que faire? Poser des pièges à loup tous les cinq mètres le long de la route? Seule la pédagogie peut aider à réduire l'inconscience et l'absence de savoir-vivre de nos contemporains. N'hésitez donc pas, dans vos conversations sur le jardinage, qui est une passion pour beaucoup de Français, de glisser quelques mots sur les risques d'abandon de végétaux toxiques en pleine nature. On ne saura jamais mesurer l'impact de tels avertissements, mais cela peut faire mouche.
 

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 08:54

Les propriétaires d'ânes qui consacrent leurs loisirs au jardinage vous diront les difficultés qu'ils rencontrent à faire cohabiter leurs deux passions. Si les bienfaits de la fumure asine pour le potager et les massifs floraux sont indéniables, on reste sans voix quand on découvre les ravages que ses chers compagnons ont fait subir aux plantations autour de la maison. Si certains arbres lui résistent (chêne, robinier, noyer, pommier), l'âne a un furieux appétit pour toute une suite d'essences ligneuses (cerisier, saule, orme, frêne entre autres) qu'il écorce irrémédiablement, provoquant l'appauvrissement végétal des terrains où il pâture. Les haies les plus solides peuvent être percées en quelques semaines là où jamais un bovin n'aurait eu l'idée de pointer le bout de ses cornes, ce qui oblige l'éleveur à tendre clôtures électriques et barbelés pour éviter les escapades. Le potager n'est pas épargné. Presque tous les légumes intéressent l'âne. Tomates, salades, haricots verts, fraisiers, carottes sont une cible favorite de l'âne qui, pour compléter son menu, n'hésite pas à s'en prendre aux piments, courges et autres concombres qui peuvent traîner à portée d'incisives. Il est donc prioritaire d'isoler un maximum de plantes hors de portée de nos aimables quadrupèdes, particulièrement celles dangereuses ou mortelles pour les équidés au premier rang desquelles se signale l'if, suivi de près par le laurier rose. Par prudence, et faute d'expérience en la matière, on tiendra l'âne éloigné des essences exotiques achetées en jardineries. Nous recommandons tout particulièrement le buis, pour son action insectifuge très utile en été contre les mouches et insectes hémophages. Il semble de plus que cette plante sécrète une sève qui donne une brillance assez spectaculaire aux robes des animaux qui séjournent sous ses ramures.
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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 07:06

Lors d'une précédente saison de monte avec notre baudet, nous avons été témoins, en présence du propriétaire d'une ânesse venue se faire saillir, d'un incident que nous n'avons pu éviter et qui a eu des conséquences malheureuses.

Rappelons qu'en monte naturelle nous procédons de deux manières différentes. La monte en liberté se déroule sans intervention humaine, le mâle saillit la femelle dans un pré. La monte en main consiste à attacher la femelle à une boucle solide et de lui présenter le mâle, tenu à la longe par l'étalonnier. Dans le cas qui nous intéresse, la femelle était en pleine chaleur, le baudet s'est mis très vite en situation et a couvert l'ânesse sans difficulté. Alors que tout paraissait se passer normalement, l'ânesse se mit à déféquer sur le membre viril de l'étalon, qui se retrouva couvert de selles liquides. Avant que nous ayons pu réagir, l'âne poursuivit son ouvrage et enfourna une partie des matières fécales dans la matrice de la femelle. Au bout de deux jours se déclara une infection de type métrite qui nécessita une intervention de notre vétérinaire. La femelle fût placée sous antibiotiques (ce qui a un coût pour l'éleveur) et dût être ramenée à la saillie trois semaines après, le traitement curatif éliminant tout éventuel embryon. Nous tenons à insister sur le fait qu'il est indispensable de surveiller tout incident, même mineur, survenu au cours d'une saillie afin d'en anticiper d'éventuelles conséquences. En cas de doute (bête qui semble avoir une démarche raide - ce qui s'était produit le surlendemain - ou des écoulements suspects), la visite de votre vétérinaire s'impose.

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 10:00

Débutant dans l'activité, il nous a souvent été recommandé de sevrer nos premiers ânons à six mois, comme tous le monde. En général, faisant confiance à la tradition et à l'expérience des anciens, on ne cherche pas plus loin. Encore récemment, discutant avec des propriétaires, il m'a semblé que cette pratique avait la vie dure, malgré son anachronisme et le peu de bien qu'elle apporte à l'animal.

En effet, l'usage de séparer les jeunes ânes de leurs mères à six mois est un souvenir de l'époque où les paysans vivant de la polyculture cherchaient à multiplier les sources de revenus. Vendre un âne le plus tôt possible était une façon de gagner rapidement de l'argent. Si certains éleveurs peuvent avoir encore aujourd'hui ce genre de soucis, il faut reconnaître que la grande majorité des âniers n'attendent pas après la vente de leurs animaux pour vivre, loin s'en faut.

Un autre argument parfois avancé est le bénéfice que retire une ânesse gestante de la séparation avec son dernier petit, le lait produit étant un manque pour le fœtus en gestation. La mère s'épuiserait moins, et le futur petit âne serait plus fort grâce aux protéines économisées. Si, dans des conditions de précarité de la ressource alimentaire, on pourrait admettre cette explication, nous savons tous qu'en général nos ânes sont trop nourris, et que toutes les ânesses suitées ne sont pas saillies au retour des chaleurs. De plus, au bout de quelques semaines, le nouveau-né commence à brouter quelques végétaux et ne consomme plus beaucoup de lait maternel. 

Il me parait donc important de dénoncer une méthode d'élevage qui ne se justifie pas et qui provoque un traumatisme tout à fait inutile pour nos animaux. Après avoir suivi plus d'une vingtaine de naissances dans mon élevage, il apparaît clairement que deux ânesses sevrées prématurément, l'une à quatre mois, suite à un incident et l'autre à six, par séparation forcée avec sa mère, présentent des troubles de l'humeur et parfois du comportement que je ne retrouve sur aucun autre de mes animaux, tant jeunes qu'adultes. 

Le sevrage se fait naturellement. La mère repousse l'ânon par des morsures et des coups de pieds lorsqu'elle ne veut plus l'alimenter, dans l'année quand l'ânesse est pleine, parfois à plus d'un an, lorsqu'elle n'attend pas de petit. 

Profitons du sujet pour répondre à une question marginale: un ânon peut-il être nourri par une autre femelle que sa mère?

Des cas ont été décrits de femelles ayant perdu leurs petits adoptant des ânons orphelins. Personnellement, aucun des mes collègues proches n'a jamais constaté une telle situation. En revanche, j'ai pu observé un cas plus amusant que vraiment significatif, mais l'anecdote mérite d'être rapportée. Ayant participé au Grand Prix de la ville de Paris à l'occasion du Salon du cheval, j'ai accompagné en 1997 ou 1998 les quelques vingt ânes et ânesses concurrents dans leur trajet aller/retour Lignières/Paris. Pour plus de sécurité, le transporteur avait séparé dans son camion les mâles des femelles, et les femelles des ânons, qui n'ont pu téter pendant les quatre ou cinq heures du voyage du retour. A l'arrivée à l'ancienne station des Haras nationaux de Lignières, nous avons lâché les ânons au milieu des mères, pensant que chacun retrouverait la sienne. Nous avons eu la surprise de retrouver une ânesse, Fiat, avec un ânon pendu à chaque mamelle pendant qu'une femelle errait désespérément  dans la cour de la station en cherchant son petit. De quoi faire mentir la devise "ventre affamé n'a pas d'oreilles"!

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